CAFECO 229 : Le Scénario NégaWatt 2017-2050
jeudi 18 mai 2017 par JMT
RDV à « L’ArbraDélis’ » Mardi 23 Mai 2017 de 18h à 20h30, 1 Place Sarda Garriga (Barachois) Tel 0262 56.96.22.
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L’ArbraDelis
AFFICHE A4
MEDIAS LOCAUX
* Courrier des lecteurs de Zinfos974 du Vendredi 19 Mai 2017 - 15:48
* Le Quotidien
* Clicanoo
* Imaz Press Réunion
INTRODUCTION
Le scénario NégaWatt 2017-2050 a été rendu public mercredi 25 janvier 2017 devant près de 600 auditeurs.
Après l’adoption de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte en 2015 puis l’Accord de Paris sur le climat signé en 2016, la France est désormais engagée dans la transition énergétique et dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Si l’action reste largement insuffisante et rencontre encore de nombreuses résistances, suivez mon regard qui se dirige vers Washington, elle peut en revanche s’appuyer sur la mobilisation croissante d’acteurs de plus en plus nombreux de la société
C’est dans ce contexte que s’inscrit, cinq ans après le précédent, le nouveau scénario de l’Association NégaWatt, qui confirme que le « 100 % renouvelables » est possible dès 2050.
Dans la droite ligne de ses prédécesseurs, le scénario NégaWatt 2017-2050 est un exercice riche et complexe. La synthèse que nous vous présentons ce soir ne saurait faire le tour des questions qui se posent déjà et ne manqueront pas de se poser à l’avenir.
Elle en présente toutefois l’essentiel, depuis les points forts de ce nouveau scénario jusqu’aux impacts environnementaux et socio-économiques, en passant par sa méthodologie et l’explication de son contenu sur la demande et l’offre d’énergie.
AID vous présente ce soir ce scénario en diaporama très explicite. Le seul candidat aux Présidentielles à le soutenir était Jean-Luc Mélenchon, dans le cadre de la planification écologique. Ce scénario est tout à fait applicable, à quelques nuances près, notamment dans le bâti, à La Réunion.
RELATIONS AID- ASSOCIATION NEGAWATT
JMT au nom d’AID a participé financièrement (250€) à l’édition du scénario 2017-2050 et cette présentation est réalisée en accord avec l’Association NégaWatt. Il y a deux adhérents de l’Association Négawatt à La Réunion (voir sur le site)
DIAPORAMA
En ligne après la séance
LES DOUZE POINTS -CLES DU SCENARIO 2017-2050
1. Un constat majeur : la courbe de la consommation s’est inversée
La consommation d’énergie est orientée à la baisse depuis quelques années dans l’ensemble des pays de l’OCDE. Pour la France la courbe de consommation rejoint celle tracée par le scénario négaWatt dès 2003. Cette baisse affecte également les émissions de GES, celles mesurées sur le territoire national et celles de nos importations : le phénomène n’est pas lié à la crise de 2008-2009 ni aux délocalisations, il est structurel, non conjoncturel.
2. La sobriété et l’efficacité sont les clés de l’inflexion de la demande
Grâce aux actions de sobriété et d’efficacité, i.e. la suppression des gaspillages, la consommation d’énergie finale en 2050 est réduite de moitié et l’énergie primaire de 63 %, tout en maintenant un haut niveau de services. Ce résultat est obtenu grâce à la maîtrise du dimensionnement, du nombre et de l’usage de nos appareils et équipements, au développement d’une mobilité “servicielle”, à un programme ambitieux de rénovation énergétique des bâtiments et à une occupation plus raisonnée de l’espace.
3. Une confirmation : le “100 % renouvelables” est possible dès 2050
Il est possible de couvrir la totalité des besoins énergétiques de la France par les EnR à l’horizon 2050. La biomasse solide reste la source n°1 de production d’EnR, suivie par l’éolien et le PV, lui-même suivi par le biogaz. Les énergies fossiles importées ne servent qu’à des usages non énergétiques. Les 58 réacteurs nucléaires n’étant pas prolongés au-delà de 40 ans, le dernier d’entre eux cesse en 2035. Basée sur l’exploitation partout sur son territoire de ressources diversifiées, la France assure sa sécurité énergétique.
4. Zéro émissions nettes en 2050 : la France devient neutre en carbone
Le couplage des scénarios négaWatt et Afterres2050 montre que les émissions nettes de gaz à effet de serre, toutes sources confondues, deviennent nulles en 2050 : les "puits de carbone" agricoles et forestiers compensent alors les émissions résiduelles, principalement dues à l’agriculture. Par la suite, la quantité de carbone stockée finit par plafonner, et la fonction puits de carbone se réduit progressivement sur la période 2050-2100.
5. Gaz et électricité, une complémentarité incontournable
Ces vecteurs voient leur part augmenter de manière concomitante, au détriment des carburants liquides, pour représenter en 2050 plus de 70 % de la consommation d’énergie finale. Capables de couvrir une très grande part de nos usages, ils sont complémentaires, non concurrents. La valorisation et le stockage des excédents d’électricité renouvelable sous forme de méthane de synthèse (power-to-gas) est l’une des clés de voûte du système.
6. L’agriculture et la forêt jouent un rôle majeur
Couplé au scénario négaWatt, le scénario Afterres2050 montre que l’agriculture et la forêt jouent un rôle majeur sur le climat, à la croisée des enjeux climato-énergétiques, par les ressources renouvelables, le stockage de carbone et la réduction des GES. Le triptyque négaWatt démontre ici toute sa pertinence : sobriété dans la consommation, efficacité des modes de production, utilisation et production de ressources renouvelables.
7. L’économie circulaire, moteur du renouveau industriel
Pour répondre à l’évolution des besoins, l’industrie réoriente ses productions vers des biens et équipements durables, loin de la surconsommation, et veille au contenu de ses produits en énergie grise et en matériaux. En développant les filières de réparation, de recyclage et de récupération, on divise par deux les quantités de matières minières consommées, en prenant en compte le développement des EnR qui offrent de nouvelles opportunités.
8. Des bénéfices multiples pour la santé et l’environnement
Le scénario négaWatt améliore grandement la qualité de l’air, de l’eau et des sols ainsi que la biodiversité avec des conséquences positives sur la santé publique. Il rend notre air bien plus sain par la quasi-suppression des particules émises par les combustibles et carburants (remplacés par du méthane), par l’utilisation d’équipements de combustion performants pour la biomasse et par une forte diminution des émissions d’ammoniac agricole.
9. La transition énergétique, un bienfait pour l’économie et l’emploi
Le scénario négaWatt est moins coûteux que le scénario tendanciel, même en considérant un prix des énergies importées stable. Il est aussi plus riche en emplois : la transition énergétique ne crée pas moins de 400 000 emplois nets d’ici 2030, confirmant les analyses antérieures. La société française devient résiliente face à des chocs tels qu’une crise entraînant une rupture d’approvisionnement ou une hausse soudaine du prix du baril.
10. Une France plus solidaire et plus responsable.
La sobriété, l’efficacité et le développement des EnR apporte à tous les territoires de l’activité et des richesses qui construisent un paysage énergétique mieux réparti, en réduisant fortement le nombre de personnes en précarité énergétique. La France envoie un triple message : responsabilité en prenant toute sa part de l’effort climatique, exemplarité par l’émergence d’un nouveau modèle de développement et enfin solidarité vers les pays où la croissance de la consommation d’énergie reste nécessaire.
11. Il n’y a plus de temps à perdre
Il ne faut ni attendre de grand soir énergétique, ni se contenter de gadgets : la priorité pour les 5 ans à venir est la mise en œuvre des lois et mesures décidées durant les deux quinquennats précédents, mais dont le rythme d’application est insuffisant. Une réelle volonté doit se manifester clairement à toutes les échelles. Le combat pour le climat n’est pas perdu, mais chaque année d’atermoiements obère notre avenir énergétique.
12. Le scénario négaWatt, une boussole et un tempo pour agir
Partout dans les territoires, des acteurs de toutes natures, citoyens, entrepreneurs, élus se sont déjà engagés concrètement pour construire un nouveau paysage énergétique. À ceux-là et à tous les autres qui leur emboîtent le pas, le scénario négaWatt offre une trajectoire et un rythme pour guider l’action : à tous, nous disons de s’en saisir pour réussir la transition énergétique, notre immense et vital chantier pour la première moitié de ce siècle.
NOTRE DEFI, 100 % DE SOBRIETE ENERGETIQUE EN 2050
* LE MONDE du 26 janvier 2017, La France pourrait produire 100 % d’énergie renouvelable en 2050
Selon le scénario Négawatt de 100 % d’énergie renouvelable en 2050, le défi le plus difficile à surmonter est la réduction de la consommation, qui suppose des évolutions sociétales drastiques et des réorganisations industrielles extraordinaires.
La recette du côté de la demande d’énergie ? La sobriété énergétique (lutte contre les gaspillages, adoption de modes de vie plus économes), et l’efficacité énergétique (amélioration des performances des logements, transports ou équipements). Ensemble, ces deux leviers permettraient de diviser par deux la consommation totale d’énergie en 2050. Un objectif ambitieux, voté par les parlementaires dans laloi de transition énergétique promulguée en août 2015.
Du côté de l’offre d’énergie, l’objectif est aussi difficile à atteindre. Fin 2015, la part des renouvelables était de 14,9 % en France, la loi de transition énergétique prévoyant seulement de monter à 32 % en 2030. Et, si l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a elle aussi élaboré un scénario « 100 % renouvelable », celui-ci ne porte que sur la partie électrique, soit un quart du bouquet énergétique global de la France*.
Notons que la sobriété énergétique est totalement absente des différents programmes des présidentiables 2017. Difficile pour un politique d’expliquer à ses électeurs qu’ils vont devoir se serrer la ceinture, prendre moins souvent la voiture, aller moins loin en vacances et se chauffer modérément en hiver.
Même le scénario négawatt ménage les consommateurs en ne prévoyant pas la sortie de la voiture individuelle, mais un « parc de véhicules entièrement converti à l’électricité ou à des moteurs hybrides électricité-gaz. »
Pourtant, dans le Manifeste négaWatt de 2012, on indiquait déjà clairement que la notion de sobriété invite à nous interroger personnellement sur nos besoins, sur leur importance réelle ou supposée, ainsi que sur les priorités que nous pouvons établir entre eux.
Il faudrait que chacun d’entre nous établisse une hiérarchie qui passe des besoins vitaux aux essentiels, puis indispensables, utiles, convenables, accessoires, futiles, extravagants et inacceptables.
Chacun devrait se livrer à l’exercice en famille ou au travail, de façon à prendre conscience de l’impact de tel ou tel achat ou comportement. Il s’agit de faire jouer à plein ce qui est la contre-partie indissociable de notre liberté : notre responsabilité !
Prenons l’exemple de nos besoins de mobilité individuelle. Le principe de sobriété nous incite à les réduire en essayant de nous rapprocher de notre lieu de travail. Nous pouvons aussi recourir à un mode doux de déplacement, marche, vélo, rollers, trottinette… La sobriété dimensionnelle nous incite à éviter toute surpuissance inutile dans le choix d’un véhicule. La sobriété coopérative repose sur la mise en commun pour réduire les besoins : mutualisation des équipements, autopartage, co-voiturage, auto-stop. La sobriété d’usage consiste à limiter le niveau et la durée d’utilisation d’un appareil, conduite douce par exemple.
Bien entendu la sobriété ne s’applique pas qu’à nos comportements individuels, elle doit guider nos choix collectifs, notamment l’aménagement de l’espace. Rien ne sera possible sans une adhésion pleine et entière de tous nos concitoyens.
Pour conclure avec Thierry Salomon, vice-président de l’association négaWatt : « Chaque année d’atermoiement obère notre avenir climatique et énergétique. »
DOCUMENTS ASSOCIATION NEGAWATT
* Scénario négaWatt 2017-2050
en 95 pages téléchargeables 7,3 Mo
* Dossier de synthèse
en 48 pages téléchargeables 2,7 Mo
Comment s’engager dans une société de la transition énergétique (Médiapart)
25 janvier 2017 Par Jade Lindgaard
Réduire la consommation d’énergie peut améliorer le confort de vie et créer des emplois : c’est ce que défendent les experts de l’association négaWatt et les auteurs du rapport Un million d’emplois pour le climat. Pour Mediapart, ils débattent quant à la manière de faire advenir la société de la transition énergétique.
Imaginez un monde où les véhicules roulent sans essence, où les convecteurs électriques ont disparu des logements, où les énergies sont à 100 % d’origine renouvelable, le fret véhiculé par le train, l’obsolescence programmée disparue. Bienvenue dans la France de 2050, telle que rêvée par les experts de négaWatt.
Depuis 2003, cette association d’ingénieurs, spécialistes en énergie renouvelable et efficacité énergétique, produit des scénarios d’évolution de la demande et de l’offre d’énergie en France. Leur objectif est de démontrer la faisabilité de la transition énergétique et ce que notre société y gagnerait : pour agir contre les dérèglements du climat, réduire les subventions aux pollutions, créer des emplois, gagner en confort de vie en perdant moins d’heures dans les transports et les embouteillages.
Lire aussi
* L’association Négawatt décrit sa révolution énergétique Par Jade Lindgaard
* Gaël Giraud : « La transition énergétique est un idéal de société » Par Hubert Huertas et Jade Lindgaard
Six ans après sa précédente édition, le nouveau scénario de négaWatt gagne en gravité. Les cinq prochaines années seront décisives pour que la France respecte ses engagements à réduire ses émissions de gaz à effet de serre car « le retard pris pour une mise en œuvre effective augmente mécaniquement le niveau de la contrainte », selon ses rédacteurs.
L’un de ses auteurs et porte-parole, Yves Marignac, également directeur de Wise Paris, un centre d’études sur le nucléaire, est venu s’en expliquer à Mediapart. Pour en débattre avec lui : Julien Rivoire, coauteur du rapport Un million d’emplois pour le climat, chargé des alternatives à la Fédération syndicale unitaire (FSU), et Michel Colombier, directeur scientifique de l’Institut du développement durable et des relations internationales et spécialiste des politiques de transition énergétique.
Si pour ce débat, seuls des hommes sont présents sur notre plateau, c’est à notre regret. Mais le sujet de l’énergie, même en transition, reste aujourd’hui majoritairement traité par des personnes de genre masculin. Une spécialiste du Réseau action climat a bien été conviée à cette émission, mais elle était requise par un autre engagement professionnel au même moment. Nous espérons mieux répondre à nos objectifs de respect de la parité dans nos débats la prochaine fois.
* Mensuel avril 2017 BIOSPHERE-INFO n° 382, un nouveau monde en marche bulletin à faire circuler sans modération
VIDEO
* MEDIAPART SUR YOUTUBE
Ajoutée le 25 janvier 2017. Avec Michel Colombier, directeur scientifique de l’Iddri, Yves Marignac, porte-parole de negaWatt et Julien Rivoire, militant syndical à la FSU
A long terme, le renouvelable est-il moins cher que le nucléaire ?
DÉCRYPTAGE PAR ANTOINE DE RAVIGNAN 04/05/2017
Le refrain est répété en boucle : si la France voulait produire son électricité uniquement à partir de sources renouvelables, sa facture d’électricité exploserait. Un argument qui permet de mieux faire accepter les risques et les coûts induits par une filière nucléaire prépondérante.
Or, l’argument ne tient pas. Selon la dernière estimation connue, fournie par la Cour des comptes dans son rapport 2016, la génération d’un mégawattheure (MWh) nucléaire revenait à 62,60 euros en 2014 (et en réalité sans doute davantage si l’on connaissait les véritables coûts de la gestion des déchets et du démantèlement). Cependant, pour faire des comparaisons pertinentes, il ne faut pas regarder le coût du nucléaire existant, mais se demander par quoi on remplacerait un réacteur arrivé en bout de course.
Si, comme le souhaite EDF, on réalise les 100 milliards d’euros d’investissements nécessaires à la prolongation de la durée de vie des réacteurs (avec les dangers que cela représente), le coût de production atteindra 70 euros/MWh, indique encore la Cour des comptes. Mais un jour, il faudra bien se résoudre à remplacer complètement ces réacteurs. Au vu du contrat passé récemment par EDF avec le Royaume-Uni, le coût de production d’un réacteur de nouvelle génération EPR s’élèverait à plus de 110 euros/MWh. En l’absence de développement international dans cette technologie (la production électronucléaire mondiale stagne depuis vingt ans entre 2 300 et 2 600 TWh), il ne faut pas s’attendre à des effets de série importants pour réduire ces coûts.
Des coûts en forte baisse
Face à ces chiffres, la question du remplacement des réacteurs en fin de vie par des sources renouvelables devient pressante. En France, selon une étude de l’Ademe parue en janvier dernier, le coût de production des centrales photovoltaïques au sol se situe entre 64 euros/MWh ( dans le sud du pays) et 164 euros/MWh. Après avoir été divisés par six entre 2007 et 2014, ces coûts devraient encore chuter de 35 % d’ici à 2025, indique l’Ademe. Selon les sites, les coûts de l’éolien terrestre varient quant à eux dans une fourchette de 54 à 108 euros/MWh pour les machines classiques et de 50 à 94 euros/MWh pour la nouvelle génération. L’éolien marin reste plus cher (de 123 à 364 euros/MWh), mais pour combien de temps ? En novembre 2016, un appel d’offres pour un parc danois avait été conclu à un prix garanti de 50 euros/MWh. Et le 13 avril dernier, les énergéticiens Dong et EnBW ont remporté un appel d’offres pour des parcs en mer du Nord en annonçant qu’ils vendraient leur électricité directement au prix du marché.
Certes, la production d’électricité renouvelable est variable suivant les heures du jour et les saisons, et il faut donc ajouter aux coûts de production des coûts liés à la gestion de cette variabilité. Mais, en intégrant ce paramètre, l’Ademe avait déjà démontré en 2015 que les coûts d’un système électrique 100 % renouvelables seraient équivalents à ceux d’un modèle fortement nucléarisé. Et ce n’est pas un hasard si, selon un rapport paru le mois dernier, les énergies renouvelables qui nécessitent des investissements modulables dans l’espace et dans le temps au gré de la demande (à la différence des milliards immobilisés par un seul réacteur nucléaire), ont représenté plus de la moitié (55 %) des capacités électriques nouvelles dans le monde l’an dernier.
LIENS EXTERNES
LIENS INTERNES
* CAFECO 213 : « Disons Adieu à la Croissance » Présentation et débat par Bruno BOURGEON du mardi 26 janvier 2016
* 100 % d’électricité renouvelable : un atout pour l’économie locale Et si on changeait vraiment la donne ? article du mercredi 28 octobre 2015 par Jean-Marc TAGLIAFERRI
* CAFECO 198 - Changement climatique-3 : l’atténuer et s’y adapter ? Présentation et débat par Bruno BOURGEON du mardi 24 juin 2014
* CAFECO 197 - Changement climatique-2 : les conséquences Présentation et débat par Bruno BOURGEON du mardi 27 mai 2014
* CAFECO 195 - La filière hydrogène à la Réunion Présentation de François MAUGIS, président de l’Association Energie Environnement du mardi 25 mars 2014
* CAFECO 194 - "Les causes du changement climatique" Présentation et diaporama de Bruno Bourgeon, le mardi 25 février 2014
* CAFECO 187 : Jeremy Rifkin, le gourou du gotha européen ? Présentation et débat par Jean-Marc Tagliaferri le mardi 25 juin 2013
* LBSJS 89 : Les migrations climatiques Diaporama et débat par Bruno Bourgeon, le mardi 11 juin 2013
* CAFECO 173 : L’ENERGIE A LA REUNION-4 Présentation avec diaporama de Bruno BOURGEON du mardi 27 mars 2012
* CAFECO 171 : Les énergies renouvelables (2éme partie) La Mer Présentation avec diaporama de Bruno BOURGEON du mardi 24 janvier 2012
* CAFECO 170 : Les énergies renouvelables (1ère partie) Présentation avec diaporama de Bruno BOURGEON le mardi 22 novembre 2011
* CAFECO 169 - Le scénario NégaWatt : une France idéale, idéalisée, ou possible ? Présentation et débat par Bruno BOURGEON le mardi 26 octobre 2011
* CAFECO 163 - Quel avenir énergétique pour La Réunion ? Présentation du Dr Bruno Bourgeon, le mardi 26 avril 2011
PROCHAINES SEANCES PROGRAMMEES
Attention aux changements de date 1er et 3ème mardi pour maintenir 2 séances en juin, juillet, août
* Mardi 06 Juin 2017 LBSJS 131 : « Enjeux des Législatives 2017 » par Bruno BOURGEON
* Mardi 20 Juin 2017 Cafeco 230 : « Résultats des Législatives 2017 » par Bruno BOURGEON
* Mardi 04 Juillet 2017 LBSJS 132 : « La Sixième Extinction » par Bruno BOURGEON
* Mardi 18 Juillet 2017 Cafeco 231 : « Stockage énergétique ? H2 ! » par Bruno BOURGEON
* Mardi 01 Août 2017 LBSJS 133 : « Histoire de la conquête des mers » par Bruno BOURGEON
* Mardi 15 Août 2017 Cafeco 232 : « Géopolitique et Economie de la mer » par Bruno BOURGEON
* Mardi 12 Septembre 2017 LBSJS 134 : reprise du cycle normal des 2è et 4è mardis