L’Europe au pied du mur ?
lundi 6 octobre 2008 par JMT
On nous a bassinés sur tous les tons que malgré ses insuffisances dans d’autres domaines,l’Union Européenne , au moins, était performante dans le domaine économique et financier, puisqu’elle n’est en fait qu’une union douanière en train de se prendre pour un Etat au rabais, schizophrénique de surcroît.
Le triste spectacle donné ces jours-ci devrait ouvrir les yeux des eurolâtres béats : c’est le chacun pour soi qui prime et comble du ridicule, c’est l’Irlande qui a ouvert les hostilités en garantissant ses grandes banques nationales.
L’Irlande, le seul état qui ait eu le culot de soumettre à ses électeurs par référendum le traité européen censé mettre un peu de fonctionnalité dans la pétaudière européenne et qui a plombé ce traité par le vote négatif de ses citoyens.
L’Allemagne, pareille à elle-même, qui se prend pour une europe à elle seule a refusé tout plan global "de peur d’en supporter trop le coût" : pour une fois qu’on ferait payer les riches ?.
Frappée de plein fouet par le risque de faillites bancaires en chaîne, elle apporte 35 milliards d’euros à sa 4 eme banque mais il en faudrait le triple pour la sauver ? et cette incertitude replombe les comptes de Dexia qu’on croyait tirée d’affaire (s) .
Bien plus, la RFA a finalement garanti sans limitation les dépôts bancaires...suivie par l’Autriche et le Danemark. Petit Nico se sent du coup "tout petit bras" avec ses maigres 70.000 euros par deposant même doublés:ses riches copains vont-ils virer leurs liquidités ailleurs ?
Mais après les minimégasommets à 6 ou a 27, il y a la vie quotidienne et les problèmes existants ne trouvent pas de solution et s’il faut faire l’aumône aux riches, les autres devront encore plus se serrer la ceinture.
Mais le mouton va peut-être se mettre à ruer.....
Peut-être va-t-il enfin vouloir comprendre comment on le gruge ? banquier, gestionnaire de biens, agents immobiliers, promoteurs, assureurs, états, etc..., "faiseurs" de fric, tous complices !
On a subi sans rien dire le scandale de la monnaie, bien public millénaire, quasi-privatisée en 1974 en France : l’Etat ne peut plus emprunter à la Banque de France mais doit le faire aux banques privées ou via des émissions obligataires du Trésor dont les intérêts tombent dans des poches privées)
Cette privatisation a été confirmée par le Traité de Maastrich and Co en Europe
A la fin de cette revue de presse de notre europe duale, une vidéo idéale pour vous ouvrir les yeux sur ce qu’est la monnaie, le sacrosaint "argent", trouvée sur le site "Bankster" = bank + gangster.....même pas besoin de parler anglais pour comprendre ! (seuls le parleraient vraiment 2% des européens non anglophones suite à une récente étude contrairement aux affirmations habituelles de 50% de locuteurs en UE :-)
Navigation rapide
- Mobilisation incertaine pour la "Journée mondiale sur le travail décent", p1
- Face à la crise, les Européens se montrent unis à Paris, p1
- Le chômage, 1ere préoccupation des Français, p1
- Les Belges dans la rue pour défendre leur pouvoir d’achat, p1
- La Belgique au ralenti à cause d’une grève contre la détérioration du pouvoir d’achat, p1
- Fortis racheté par BNP Paribas, p1
- Avec Fortis, BNP Paribas profite de la crise pour tisser sa toile en Europe, p1
- Yves Leterme annonce des mesures concrètes à venir pour Dexia, p1
- Une série TV sur la crise économique !, p1
- L’Argent en tant que Dette, p1
- Site web remarquable de videos citoyennes, p1
- Pour en savoir plus sur la monnaie, p1
Mobilisation incertaine pour la "Journée mondiale sur le travail décent"
AFP - lundi 6 octobre 2008, 16h52
La première "Journée mondiale sur le travail décent" mardi donnera lieu à des manifestations à travers la France à l’appel de six syndicats, mais la mobilisation et les perturbations engendrées par les quelques appels à des arrêts de travail restent très incertaines.
Selon la CGT, 87 rassemblements ou manifestations sont prévus en France. A Paris, un cortège défilera à partir de 15H30 d’Alma-Marceau (VIIIe) au Trocadéro, où aura lieu à 17H00 un rassemblement initié par la Confédération syndicale internationale (CSI).
En revanche, très peu d’appels nationaux à la grève ont été enregistrés, laissant augurer des perturbations limitées, notamment dans les transports.
Les syndicats avancent plutôt divisés pour cette journée.
Si les huit organisations seront présentes au Trocadéro vers 17H00 aux côtés des secrétaires généraux de la CSI et de la Confédération européenne des syndicats (CES), Guy Ryder et John Monks, elles ne sont que six (CGT, CFDT, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa) à avoir appelé à manifester dans la journée.
FO et la CFTC ont en effet refusé de se joindre à la "déclinaison nationale" initiée par leurs homologues sur les thèmes de l’emploi, des salaires, des conditions et de la durée du travail, de la protection sociale et des services publics.
Les six n’ont toutefois pas arrêté de modalités d’action communes, préférant en laisser le choix aux fédérations ou unions régionales, qui n’ont que rarement appelé à la grève.
A la SNCF, où la CGT et Sud-Rail ont déposé des préavis pour couvrir juridiquement les salariés qui souhaitent manifester, la direction n’attend "pas de perturbations au niveau national" et renvoie vers ses directions en province pour constater mardi d’éventuelles perturbations régionales.
A la RATP, les perturbations seront "insignifiantes", selon la direction.
Dans le transport aérien, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a jugé "possibles" des "perturbations", mais les mots d’ordre interprofessionnels sont rarement suivis par les contrôleurs aériens.
Dans l’Education, les principaux syndicats ont appelé à manifester. A Paris, un cortège spécifique d’enseignants rejoindra la place de l’Alma au départ de Sèvres-Babylone (14H00).
Mais seuls le Snes-FSU, majoritaire dans le secondaire, et la CGT Educ’action ont appelé nationalement à la grève. Dans le primaire, le SNUipp-FSU a appelé à la grève dans 26 départements.
Dans ceux-ci, lorsque les enseignants grévistes seront plus du quart de l’effectif total de l’école, les communes devront organiser un service de garde, comme le prévoit la loi sur le droit d’accueil à l’école primaire. Mais les maires de 26 communes de Seine-Saint-Denis, de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et de Toulouse ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne l’organiseraient pas.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a exhorté lundi les salariés à se mobiliser, en particulier dans le contexte de la crise financière mondiale.
La CFDT a affiché sa prudence, prévenant qu’"on ne mesurera pas le succès de cette journée au nombre de personnes qui seront dans la rue".
"C’est une manif’ de plus qui ne permettra pas d’obtenir satisfaction", a prédit de son côté Jean-Claude Mailly (FO), appelant à une action interprofessionnelle déconnectée du mot d’ordre de solidarité internationale, comme c’était le cas lundi en Belgique.
Bruxelles et d’autres grandes villes belges (Anvers, Charleroi, etc) étaient particulièrement affectées lundi par des grèves, notamment dans les services public et l’industrie.
Face à la crise, les Européens se montrent unis à Paris
Le Lundi 06 Octobre 2008 à 05h50
Les dirigeants des 4 grandes économies européennes (France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne), se sont retrouvés ce week-end à Paris pour un mini-sommet sur la crise financière, l’objectif était de souligner leur union et de rassurer les banques. Ils se sont mis d’accord pour débloquer 50 milliards d’euros pour la 4e banque d’Allemagne, la Hypo real Estate.
Apparus divisés ces derniers jours, les Français, les Allemands, les Britanniques et les Italiens se sont en effet engagés samedi à protéger leurs banques et à essayer de réformer l’architecture financière mondiale.
Le secteur financier a décidé « d’accorder une ligne de crédit supplémentaire de 15 milliards d’euros » en plus des 35 milliards d’euros promis par l’Etat allemand, à l’Hypo real Estate. Dans la même optique, il a été décidé que BNP Paribas reprendrait le contrôle de Fortis en Belgique et au Luxembourg et que, en échange, les gouvernements de ces 2 pays resteraient des actionnaires minoritaires.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé que ces décisions représentaient « une réponse coordonnée à une situation très grave ». M. Barroso reconnaissait dans le même temps que les Européens étaient moins unis que les Américains.
Avec lui, le ministre de l’Economie espagnol, Pedro Solbes, a plaidé pour une solution européenne et non nationale. Quant au président en exercice du Conseil européen, Nicolas Sarkozy, il a estimé que « la Commission européenne devrait faire preuve de flexibilité dans l’application des règles en matière d’aide d’Etat aux entreprises, comme dans les principes du marché unique ».
Le président Jean-Claude Junker a néanmoins rappelé que le pacte de stabilité devait être respecté dans son "intégralité". Réunis demain, les ministres des Finances des 27 devraient mettre en musique les engagements pris samedi.
MB
Le chômage, 1ere préoccupation des Français
Le Lundi 06 Octobre 2008 à 05h36
D’après un sondage publié par La Croix ce matin, le chômage est de nouveau la première préoccupation des Français (66%), et ce devant le pouvoir d’achat (58%) et la santé (57%).
En augmentation continue depuis l’automne 2007, l’inquiétude sur le pouvoir d’achat est en recul après avoir atteint un sommet en juin dernier.
66% des Français citent désormais le chômage comme première inquiétude, 33% le citent comme leur premier sujet de préoccupation.
Cette dernière est plus forte chez les femmes, les jeunes de moins de 25 ans et les ouvriers. Ces dernières années, le pic d’inquiétude sur le chômage avait été atteint au printemps 2006 avec 79%.
En quatrième place dans la liste des préoccupations, se place le financement des retraites, puis vient l’école et la qualité de l’enseignement.
MB
Les Belges dans la rue pour défendre leur pouvoir d’achat
Le Lundi 06 Octobre 2008 à 06h34
Les trois principaux syndicats belges ont appelé à une « journée d’action nationale » aujourd’hui pour défendre le pouvoir d’achat.
Les transports du pays devraient être paralysés. Les TGV Eurostar et Thalys reliant Bruxelles à Londres et Amsterdam à Paris ont interrompu leurs services hier.
Le patronat, inquiet d’une aggravation de la situation économique après une journée de paralysie, a appelé les syndicats à prendre leurs responsabilités ; les syndicats patronaux ont même menacé de saisir la justice si des piquets de grève empêchaient les employés de travailler.
En vain. Les syndicats ont pensé la journée comme un « avertissement au gouvernement et aux employeurs » ; ils réclament l’élévation des salaires, plus de moyens pour la sécurité sociale, une baisse de la TVA sur l’énergie de même que sur l’impôt sur les salaires.
MB
La Belgique au ralenti à cause d’une grève contre la détérioration du pouvoir d’achat
AFP - lundi 6 octobre 2008, 17h07
Les syndicats belges ont crié victoire lundi au terme d’une journée de grève d’"avertissement" contre la détérioration du pouvoir d’achat, qui, très largement suivie aussi bien dans les services publics que l’industrie, a fait tourner la Belgique au ralenti.
Bien qu’il se soit agi d’une "journée d’actions" diversifiées selon les régions et non d’une grève "générale", le mouvement, lancé par les syndicats CSC (chrétien), FGTB (socialiste) et CGSLB (libéral), a affecté largement Bruxelles et les autres grandes villes du pays comme Anvers et Gand en Flandre (nord), ou Charleroi et Liège, en Wallonie (sud).
Tramways, autobus et métros bruxellois ont été paralysés dans la capitale, Bruxelles, également siège des principales institutions de l’Union européenne. Les automobilistes venant de la périphérie avaient visiblement pris leurs précautions, évitant la formation de bouchons pires qu’à l’accoutumée.
Les chemins de fer ont été paralysés en Wallonie et très peu de trains ont roulé en Flandre.
Les Belges qui voulaient se rendre malgré tout à leur travail ont dû prendre leur vélo ou même y aller à pied, selon les médias belges.
Même si certains bureaux de postes ont ouvert, la grève a été massivement suivie et le courrier n’a pas été distribué. Les administrations publiques ont également fermé ou fonctionné au ralenti.
Les grandes usines ont souvent suivi le mouvement, comme Audi (automobile) et Sonaca (aéronautique) dans la région de Bruxelles, ou encore la sidérurgie à Charleroi. D’autres fabricants automobiles situés en Flandre —Opel à Anvers, Ford à Genk, ou Volvo à Gand— avaient décrété de leur côté une journée de chômage technique.
Les syndicats, surtout en Wallonie, ont installé des piquets de grève devant des usines et des grandes enseignes commerciales, provoquant les protestations de l’association patronale des distributeurs.
Des grévistes ont distribué des tracts intitulés "avertissement au gouvernement et aux employeurs".
Thierry Bodson, secrétaire général de l’aile wallonne de la FGTB, a réitéré la demande d’une "diminution des coûts de l’énergie", via une baisse de la TVA sur l’essence, le mazout et le gaz.
Il a rappelé qu’en juin dernier quelque 100.000 personnes étaient déjà descendues dans la rue à travers le pays pour manifester leur colère contre l’accélération de la hausse du coût de la vie, en dépit du système d’indexation salarial.
La hausse des prix à la consommation en Belgique a atteint en septembre 5,46% sur un an.
L’autre grand syndicat, la CSC, a estimé que "la journée d’actions est une réussite".
Quelques rares incidents opposant piquets de grève et non-grévistes ont été signalés.
Le patronat s’est généralement indigné d’un mouvement faisant perdre de l’argent aux entreprises comme aux employés. Le parti libéral flamand VLD a dénoncé pour sa part une manoeuvre des partis socialistes flamand et francophone.
Même si très peu d’entre elles s’étaient mises spontanément en grève, la moitié des PME flamandes ont été affectées par la grève à divers degrés, selon sa confédération l’Unizo, qui a qualifié d’"irréaliste" le mouvement en ces temps de crise économique.
Les agences des banques de détail ont en revanche ouvert leurs portes, pour ne pas aggraver l’inquiétude résultant de la crise financière, au lendemain de l’annonce de la reprise de la principale banque du pays, Fortis, par la numéro un française BNP Paribas.
Fortis racheté par BNP Paribas
Le Dimanche 05 Octobre 2008 à 11h23
Le Figaro l’a annoncé hier soir, BNP Paribas rachète les activités de banques et d’assurances de Fortis en Belgique et au Luxembourg pour un montant de 15 milliards d’euros. L’Etat Belge détiendra en échange 10% du capital de BNP Paribas, le Luxembourg en aura 1,5%. La partie néerlandaise de Fortis est exclue de l’opération.
Avec Fortis, BNP Paribas profite de la crise pour tisser sa toile en Europe
AFP - lundi 6 octobre 2008, 17h49
La réorganisation du secteur bancaire précipitée par la crise financière se poursuit : BNP Paribas reprend le contrôle du bancassureur Fortis en Belgique et au Luxembourg pour 14,7 milliards d’euros, devenant la première banque de dépôts en Europe.
L’Etat belge n’en a pas fini avec les restructurations : le Premier ministre Yves Leterme a annoncé lundi que des "initiatives" allaient être prises "dans les jours qui viennent" pour "renforcer" le groupe bancaire franco-belge Dexia, déjà renfloué la semaine dernière avec plus de 6 milliards d’euros par les gouvernements français, belge et luxembourgeois, après un entretien avec le président Nicolas Sarkozy.
Les autorités belges et luxembourgeoises avaient annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que BNP Paribas prendrait 75% des activités bancaires belges de Fortis —l’Etat belge conservant les 25% restants— et 100% de ses activités assurance en Belgique.
Le Français prendra aussi 66% de Fortis Luxembourg, le reste revenant au gouvernement luxembourgeois.
En échange, BNP Paribas verra l’Etat belge devenir son premier actionnaire avec 11,7% du capital, tandis que l’Etat luxembourgeois prendra 1,1%.
En récupérant quelque 1.500 agences supplémentaires dans six pays, BNP Paribas va devenir "la première banque européenne par le montant des dépôts" (600 milliards d’euros), devant la néerlandaise ING (525 milliards d’euros) et l’allemande Deutsche Bank (460 milliards d’euros).
Après un renflouement de 11,2 milliards dimanche pour sauver le premier employeur privé de Belgique, les gouvernements belge et luxembourgeois ont "décidé de mettre en place des mesures complémentaires qui visent à assurer de façon durable la solvabilité de Fortis Banque", avait expliqué Yves Leterme.
On est "arrivé à une solution" qui "protège les épargnants et qui "veille à ce qu’aucun client ne soit face à des problèmes", avait-t-il assuré.
"Il n’y avait pas beaucoup d’autres groupes qui avaient la solidité, les moyens et la confiance dans l’avenir de faire ce que nous avons fait", s’est réjoui le patron de BNP Paribas, Baudouin Prot, en promettant que Fortis garderait "une assise belge".
La présence des Etats belge et luxembourgeois au capital va par ailleurs selon lui "conforter les fonds propres et la solidité" de sa banque.
Pour aider Fortis, une structure séparée sera créée dans laquelle seront transférés quelque 10,4 milliards d’actifs à risque qui étaient pour beaucoup dans la crise de défiance dont le bancassureur fait l’objet depuis deux semaines.
BNP Paribas n’aura que 10% de cette holding, l’Etat belge 24% et Fortis Groupe 66%.
Cette réorganisation constitue la troisième étape de l’opération lancée le week-end dernier pour sauver Fortis, première grande banque européenne à subir l’ouragan financier qui balaie les Etats-Unis.
La première, décidée dans l’urgence, avait vu les Etats belge, néerlandais et luxembourgeois nationaliser partiellement le groupe en prenant chacun 49% des parts des activités dans leur pays respectif.
La seconde, annoncée vendredi, a vu le gouvernement néerlandais prendre le contrôle de la quasi-totalité des activités néerlandaises du groupe pour 16,8 milliards d’euros.
Une série d’opérations qui ont déplu à des actionnaires minoritaires de Fortis, qui réclament une assemblée générale et qui menacent le groupe de poursuites, l’action valant à présent moins de 4 euros, selon les analystes.
Les grandes manoeuvres devraient continuer en Europe, la crise ne montrant pas de signe d’accalmie : Berlin, Vienne et Copenhague ont dû annoncer dimanche des garanties exceptionnelles pour les dépôts des particuliers, suivis lundi par Lisbonne et Athènes, sur fond d’effondrement des bourses mondiales.
Yves Leterme annonce des mesures concrètes à venir pour Dexia
REUTERS - lundi 6 octobre 2008, 17h21
© REUTERS2008
PARIS (Reuters) - Le Premier ministre belge Yves Leterme annonce que des mesures concrètes seront prises dans les heures ou les jours à venir pour aider la banque franco-belge Dexia, ébranlée par la crise financière.
Après avoir rencontré Nicolas Sarkozy à l’Elysée, il a indiqué avoir discuté d’"initiatives communes" avec le président français pour aider la banque à surmonter "ces difficultés temporaires".
"Nous croyons vraiment dans l’avenir de Dexia, c’est une banque forte belgo-française", a déclaré aux journalistes le chef du gouvernement belge.
"Dans les jours qui viennent, nous allons prendre de concert des décisions, des initiatives pour renforcer la banque Dexia", a-t-il dit. "Dans les jours qui viennent, dans les heures qui viennent, il y aura des pas concrets qui seront franchis", a-t-il ajouté.
Yves Leterme a assuré qu’il n’y avait pas de crainte à avoir sur "les éléments fondamentaux du fonctionnement de la banque".
"C’est une société saine qui a de l’avenir. Nous allons prendre nos responsabilités au niveau de Dexia et donc encore une fois envers les épargnants, envers les clients", a-t-il dit.
Gwénaelle Barzic
Une série TV sur la crise économique !
Le Dimanche 05 Octobre 2008 à 10h53
HBO planche sur Americantown, une série télé qui aura pour thème central la crise économique...
Synopsis : les Etats-Unis sont touchés par une crise économique majeure. Le baril est inabordable, une série de catastrophes dévaste le pays, les Américains sont obligés de fuir. La série se focalise sur des immigrés étasuniens qui ont recréé un quartier américain dans une ville étrangère. L’histoire se déroule dans le futur, entre 2030 et 2050.
L’Argent en tant que Dette
Vidéo
Réalisation : Paul Grignon (moneyasdebt.net)
durée:52mn
présentation exclusive par Armand
"Que l’on soit simple quidam ou expert en monnaie, s’il est une vidéo à ne pas manquer, c’est bien celle-là. Un reportage - quasi-une heure - sous forme de dessin animé, vous explique clairement ce qu’est l’argent.
Non pas en long en large et en travers, mais bien "du début", où l’on en apprend que même les plumes ont servi de monnaie, jusqu’aux monnaies actuelles, complètement virtuelles et dont nos institutions délaissent totalement la gestion aux banques commerciales, privant ainsi les peuples de bien des possibilités.
On dit souvent que "c’est l’argent qui domine le monde" mais sans vraiment imaginer à quel point c’est vrai... du moins, tant qu’on n’a pas compris comment est créé l’argent. Une vidéo édifiante, à ne pas rater."
transcription française à télécharger 12 pages en .pdf ICI
Traduction fr : Little Neo, janvier 2008
Site web remarquable de videos citoyennes
BANKSTERS (contraction de bank et de gangster)
Pour en savoir plus sur la monnaie
le portail du Mouvement Sociétal à explorer à fond !
JMT
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Forum
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L’Europe au pied du mur ?7 octobre 2008, par Jeff
L’Irlande, le seul état qui ait eu le culot de soumettre à ses électeurs par référendum le traité européen censé mettre un peu de fonctionnalité dans la pétaudière européenne et qui a plombé ce traité par le vote négatif de ses citoyens. Elle est bien chargée cette phrase, ou plutôt mal :
L’Irlande, le seul état qui ait eu le culot de soumettre à ses électeurs par référendum le traité européen :
Non, le gouvernement irlandais, pourtant très pro communautaire, y était obligé par la constitution du pays...
censé mettre un peu de fonctionnalité dans la pétaudière européenne
Sauf à vouloir nous peindre les lunettes ce texte ne faisait qu’entériner justement la pétaudière, en compilant tous les traités antérieurs qui l’ont "organisée"
qui a plombé ce traité par le vote négatif de ses citoyens.
A partir du moment où il y a consultation électorale sur n’importe quel sujet et qu’on est en pays plus ou moins démocratique, pas chez Pol Pot ou Amin Dada, il y a possibilité qu’un candidat soit retoqué au profit d’un autre, ou bien qu’un texte soit rejeté. Et c’est a priori tout à fait normal et légitime...quelles que soient les raisons de ce choix, "bonnes" ou "mauvaises"
Dites, vous vous relisez un peu, là bas sous les tropiques ??
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L’Europe au pied du mur ?7 octobre 2008, par JMT
Parfaitement qu’on se relit et même qu’on se marre : en fait tu sembles avoir tout compris à l’envers :-)
Parfaitement que le gouvernement irlandais a eu du culot car il savait parfaitement qu’il allait au casse-pipes. Il n’était obligé en rien, il pouvait aussi changer au préalable la constitution pour faire comme ses congénères des autres pays !
Ensuite, je cite l’objet officiel du traité pas sa réalité dont tout le monde se fout sauf ceux qui l’ont étudié (ce qui ne recouvre même pas ceux qui ont voté non d’ailleurs !)
Enfin je ne discute pas de la légitimité du vote des irlandais, je cite le résultat : il faut l’unanimité, un pays avoté non, le traité est dans les choux,sauf à utiliser une procédure antifdémocratique.
Mais là l’actuelle UE montrera clairement ce qu’elle est : un club soumis aux spéculateurs milliardaires
JMT
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