Je suis toujours effaré, en regardant les vidéos de catastrophes naturelles, que ce soit sur Youtube ou sur les chaînes de télévision, de voir combien les citoyens des pays soit disant riches et évolués, soit-disant éduqués et informés, sont pour la plupart d’une pusillanimité ahurissante dès qu’il y a de la neige en hiver, des crues lorsqu’elle fond, de la canicule estivale, accompagnée de sècheresse, etc.... rien que des choses qui rentrent dans les statistiques. Avec une mémoire digne du poisson rouge qui cercle dans son bocal, au point qu’on entend maintenant des présentateurs nous parler de phénomènes "exceptionnels" car ... ne s’étant pas produits depuis 10ans. de deux choses l’une, ou ils ont vécu sur une autre planète , ou ils ont été livrés sans l’équipement règlementaire en neurones :-)
(...) Après Katrina en 2005, la Louisiane en a tiré les leçons...pour elle, mais apparemment l’expérience n’a pas été partagée, sinon on ne verrait pas actuellement les mêmes phénomènes se reproduire à Houston, en attendant autant sinon pire ailleurs bientôt ?.Naomi Klein vous l’a dit sur tous les tons, elle l’a même écrit dans ses best-sellers ! Eh non ce n’étaient pas des romans-catastrophes !
> suitePage mise à jour le 29 Juillet 2017 (tableau comparatif achevé V7 et mise en ligne de la traduction V2 de l’article par Jocelyne Le Boulicaut)
Un concours de circonstances quasiment dans la même journée est à l’origine de cet article qui devrait, nous l’espérons, déboucher sur une foule d’actions grâce à la mobilisation de gens efficaces et de bonne volonté. AID est fière d’y participer à plusieurs titres, notamment en mobilisant, à sa modeste échelle, ses réseaux et du financement. Au moins un colibri...peut-être un moineau ?
> suiteL’accord de la COP21 de Paris peut être lu de deux façons.
Si l’on pense relativement, on constate des « avancées ». D’abord, contrairement à Copenhague, un accord universel, non contraignant, reconnaît la nécessité d’agir contre le réchauffement climatique. Le texte mentionne même un seuil à 1,5°C qu’il faudrait ne pas dépasser.
Si l’on pense dans l’absolu, l’accord n’est pas à la hauteur. D’abord parce que d’ici à 2020, nous restons sur une trajectoire d’environ 3°C supplémentaires d’ici la fin du siècle, nous faisant perdre un temps précieux
> suiteLa croissance, fondée sur l’accumulation des richesses, est destructrice de la nature et génératrice d’inégalités. Elle est dévoreuse de bien-être.
Travaillons à la post-croissance, une société fondée sur la qualité plus que la quantité, sur la coopération plus que la compétition, à une humanité libérée de l’économisme se donnant la justice sociale comme objectif.
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